Umamusume: Pretty Derby, un jeu où des idols sont la réincarnation de juments de course légendaires, s’affrontant sur les hippodromes tout en menant une carrière musicale et des relations dignes des visual novels les plus classiques. Seul le Japon pouvait donner naissance à un tel concept !
Serait-ce le caractère absurde de l’histoire ? Ou l’attrait constant du genre de gestion hippique au Japon ? Toujours est-il que Umamusume: Pretty Derby est devenu une licence solide, déclinée en anime, manga et même en spectacles.
Les Bases de l’Expérience Umamusume
Disponible en free-to-play sur Steam, App Store et Google Play, Umamusume: Pretty Derby adopte un format vertical pensé pour les smartphones. L’adaptation sur PC est un peu sommaire, révélant l’origine mobile du jeu développé par Cygames. Il est possible de passer à une vue horizontale pendant les scènes intermédiaires.
Les héroïnes sont des idols dotées d’un patrimoine génétique… équin. Elles courent sur les plus grands hippodromes du Japon. Cependant, l’interaction du joueur est minimale : elle se limite à la préparation des courses et à la gestion des résultats.
Le cœur du jeu est le mode Carrière. Il propose un cycle composé de sessions d’entraînement, de dialogues à la visual novel (avec des cutscenes) et de courses. C’est là qu’on récolte les fruits de la préparation et des éventuels bonus liés aux relations entre nos Umamusume et les autres personnages.
Stratégie et Préparation des Courses
Un peu de stratégie est nécessaire pour les sessions d’entraînement. Elles consomment de l’énergie et peuvent être contre-productives, voire entraîner des blessures. Soyez attentif et prudent, surtout au début. Comprenez comment les caractéristiques s’accordent avec le terrain et la météo.
Il faut surveiller attentivement :
- L’endurance de votre Umamusume
- Sa vitesse
- Son mental
Gameplay et Microtransactions
La courbe d’apprentissage de Umamusume: Pretty Derby n’est pas des plus douces. Le jeu prend le temps de présenter les personnages, les situations… Une caractéristique typique des productions japonaises. C’est appréciable, mais peut sembler lent et lourd sur mobile, incitant à zapper les dialogues.
Le jeu est long à prendre en main, et il faudra :
- Comprendre les statistiques.
- Bien gérer l’entrainement.
- Ne pas hésiter à recommencer les courses.
Autre point sensible : l’équilibre de la difficulté. Il faut comprendre les mécanismes qui régissent les performances des Umamusume, sous peine de devoir farmer pour améliorer les compétences, ou de passer à la caisse.
Un Freemium un Peu Trop Agressif ?
La structure de Cygames se prête bien à une philosophie gacha pay-to-win. Le jeu peut contrôler notre progression et nous forcer à revenir en arrière pour obtenir des améliorations, rendant l’achat de packs plus attractif.
C’est un jeu agréable si vous aimez le design des personnages, l’idée des filles-chevaux qui chantent entre les courses et les jeux de gestion relaxants. Mais sous cette façade mignonne se cache un système freemium un peu trop agressif.
Les points négatifs sont :
- Un modèle économique "gacha"
- Une difficulté parfois mal calibrée
- La nécessité de payer pour progresser plus vite
Réalisation Technique : Le Point Décisif
La réalisation technique de Umamusume: Pretty Derby peut déterminer si vous passerez des dizaines d’heures en compagnie de ses personnages. On parle surtout du design des filles avec lesquelles on interagit.
Dans notre cas, le character design ne nous a pas emballés. Nous sommes restés insensibles à la formule de Cygames, nous ennuyant pendant les dialogues (sous-titrés en anglais) et percevant les faiblesses d’une structure reposant sur quelques variables.
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