RuneScape: Dragonwilds, nos impressions sur le survival dans l’univers de RuneScape
Les jeux de survie ne manquent pas, mais RuneScape: Dragonwilds a fait beaucoup parler de lui ces dernières semaines. Nous l’avons testé pour voir ce qui a attiré l’attention des foules. 🤩
Un nouveau survival, vraiment ? 🤔
Vous êtes probablement nombreux à en avoir assez d’entendre la phrase : "Encore un jeu de survie qui sort !". Depuis que Minecraft est devenu un phénomène culturel, des dizaines et des dizaines de développeurs se sont lancés dans le genre, s’éloignant du caractère unique de ce géant pour se concentrer sur un crafting plus "guidé" et sur des éléments de gameplay. Le résultat ? Quelques jeux objectivement valables et capables de conquérir les masses, et une mer de titres faits à la chaîne, désormais disparus dans le marasme de la médiocrité. 😩
Alors pourquoi sommes-nous encore là aujourd’hui à vous parler d’un énième jeu de survie, étant donné qu’il est de plus en plus difficile de transmettre quelque chose dans ce genre ? Il y a deux raisons à cela : la première est que le jeu dont il est question ici est étroitement lié à RuneScape, un MMO historique avec une fanbase encore bien vivante (bien que plus aussi gigantesque), et la seconde est qu’il semble beaucoup plus propre et intéressant que la plupart de ses concurrents. Le jeu dont nous parlons est RuneScape: Dragonwilds, et bien sûr, nous nous sommes lancés dans son curieux early access, en essayant de comprendre comment il a réussi à obtenir une myriade de critiques positives sur Steam et une communauté initiale discrète. Voici ce que nous avons vu sur le continent d’Ashenfall. 🔥
Que les dragons soient ! 🐉
La narration de Dragonwilds est… inexistante. Vous faites partie d’un groupe d’aventuriers partis vers le continent oublié d’Ashenfall, où, à ce qu’il paraît, les dragons se sont réveillés. C’est tout, il n’y a rien d’autre, en dehors de la présence dans votre groupe de quelques personnages connus de Runescape, dont les dialogues ne s’aventurent de toute façon que très peu dans le background narratif original. C’est bien comme ça de toute façon, étant donné qu’à la base, ce titre est un survival moderne et que son cœur est le crafting, la collecte de ressources et le combat, il ne faut donc pas s’étonner que le soin apporté à l’histoire soit réduit. Rien n’empêche cependant les développeurs de rendre les choses un peu plus alléchantes à l’avenir, entre donjons et secrets éparpillés dans le monde. 🗺️
Si l’on passe à parler du gameplay, au moins, le jeu est très intelligent dans sa façon d’introduire aux nouveaux utilisateurs toutes ses bases mécaniques : vous commencerez dans une zone initiale vêtus de haillons, mais il ne faudra pas longtemps pour commencer une série de missions primaires pensées pour vous enseigner les éléments fondamentaux du crafting et des combats. La formule, curieusement, est presque plus celle d’un MMO que d’un survival pendant les premières étapes, avec même une quête qui demande de tuer une poignée de rats autour d’un moulin. Et pourtant, cette structure plus linéaire et cristalline fonctionne, faisant des systèmes fondamentaux une seconde nature en quelques heures. 👍
Bien sûr, RuneScape: Dragonwilds n’est pas un jeu particulièrement recherché ou complexe dans ses mécaniques : si vous avez joué à d’autres jeux de survie, vous aurez plus ou moins les fondamentaux dans le sang, étant donné qu’il s’agit encore une fois de collecter des ressources et des matériaux divers pour construire des bases plus ou moins complexes et de l’équipement de valeur. Nous comprenons cependant pourquoi l’accueil est positif : le système de crafting est valable et rappelle celui de Valheim, étant donné qu’il permet de créer des bâtiments à l’architecture complexe et esthétiquement très agréables ; de plus, ici aussi, il y a des petites trouvailles supplémentaires, qui non seulement enrichissent l’acte classique de récupérer des objets, mais aussi le combat. 🏰
On ne part pas à l’aventure sans magie ! ✨
Un élément très agréable, par exemple, est un système de compétences presque digne d’un MMO lié à ce que fait le joueur : plus vous utiliserez un outil donné, plus il montera en niveau, mettant à votre disposition des capacités utiles comme un coup de hache vertical qui détruit plus rapidement les troncs au sol. Les compétences ne sont pas très nombreuses pour le moment, mais il est agréable de les débloquer et d’obtenir progressivement de nouvelles surprises, sans compter qu’elles sont accompagnées d’un système de magie intéressant, capable de redynamiser considérablement l’expérience. 🧙
La collecte de ressources, en effet, est généralement lente, mais elle s’accélère lorsque des pouvoirs arcaniques sont inclus, étant donné que le joueur peut effectuer d’énormes bonds, lancer des haches énergétiques rotatives (qui tranchent plusieurs arbres en un seul coup) et donner forme à diverses autres magies en accumulant des runes à partir des sources magiques éparpillées sur la carte. Il ne s’agit pas de compétences particulièrement différentes des pouvoirs offerts par d’autres jeux de survie récents (comme V Rising, pour n’en citer qu’un très populaire) et ici aussi, elles peuvent être utilisées efficacement au combat, cependant, elles sont bien conçues, car directement liées également aux outils et au crafting (il y a techniquement même une magie pour créer rapidement un refuge temporaire, pour ainsi dire). La magie améliore donc tout le loop de gameplay général, rendant l’exploration, le combat et le simple acte de construire plus brillants ; qui plus est, il est même possible d’activer une vue libre pendant que l’on donne forme à un bâtiment, très pratique pour créer en toute liberté sans avoir à positionner son personnage au millimètre près. 🪄
Il y a un autre élément qui mérite d’être mentionné pour le moment : les dragons. Dans le jeu, il y en a pour l’instant un seul, Velgar, et on le rencontre assez rapidement, ce qui n’est pas du tout à sous-estimer étant donné que le nôtre est une bête capable de lancer du poison partout. Ses pouvoirs empoisonnants sont un peu maladroits à voir à l’œuvre (il tire surtout des gouttes de poison partout, qui passent de manière ennuyeuse à travers les murs), mais Velgar lui-même est plutôt impressionnant à voir à l’œuvre, et suffisant pour faire comprendre la volonté de l’équipe de développement de créer des boss épiques pour le jeu. Non pas que le contenu de cet early access soit important, mais au moins les donjons présents et la carte principale nous ont semblé très bien faits, sans compter que les premiers ne sont pas abordables correctement si l’on ne s’équipe pas correctement. Dans l’ensemble, l’accent mis sur la magie et les compétences, la gestion de l’équipement et les mécanismes fondamentaux simples mais lisibles donnent forme à un jeu de survie déjà plutôt raffiné et agréable, déjà amusant à aborder en compagnie d’amis et avec un soin général nettement supérieur à la moyenne. La question, comme d’habitude, est une seule : cela suffira-t-il dans l’un des genres les plus saturés qui soient ? Seul le temps nous donnera la réponse ; les fondations, pour l’instant, ne sont pas mauvaises. 👌
Facile de comprendre comment RuneScape: Dragonwilds a attiré l’attention des amateurs de jeux de survie : il a des systèmes intelligents et bien implémentés, il introduit très bien ses mécanismes et il se vante déjà, en early access, d’un soin général nettement supérieur à la moyenne du genre, ce qui laisse espérer de bonnes choses pour l’avenir. Pour l’instant, cependant, le jeu est un peu peau et os en termes de contenu, et il faudra du temps pour voir jusqu’à quel point il réussira à exploiter son potentiel. Avec cette base, cependant, les attentes sont plus que bonnes. 😄
Points Positifs 👍
- Crafting valable et systèmes intéressants et bien implémentés
- Les batailles avec le dragon sont épiques, et en général, le gameplay est solide et amusant
Points à Améliorer 👎
- Encore peu de contenu, et beaucoup de choses à perfectionner
