RSS
Follow by Email

Mandragora : L’Arbre Sorcier Murmure… Notre VERDICT sur ce Metroidvania Soulslike qui VA VOUS HAPTER !

Mandragora: Whispers of the Witch Tree, la recensione di un nuovo metroidvania soulslike

Nous avons joué à Mandragora: Whispers of the Witch Tree, le premier effort de Primal Game Studio. Pas parfait, mais il a du charme et est beaucoup plus dense qu’il n’y paraît.

Mandragora: Whispers of the Witch Tree
Mandragora

Il semble qu’une éternité se soit écoulée depuis que le genre des metroidvania était plus rare qu’un trèfle à quatre feuilles dans un bosquet, et pourtant, il a fait du chemin et nous en sommes maintenant entourés. C’est une bonne chose, soyons clairs, mais combien, et quel type de chemin ce croisement étrange de gameplay a-t-il parcouru ? Parce que l’opinion générale est que le genre traverse une phase de lassitude créative et ludique, aplati dans des dynamiques trop simples à anticiper ou trop rapides à "soulsiser". Mandragora: Whispers of the Witch Tree nous a immédiatement intrigués, peut-être par son aura de fantasy européenne décadente, peut-être par une atmosphère de corps du design qui ne nous fait pas tourner la tête avec les nombreux "clones" (dit avec affection) à deux dimensions au style graphique abusé, hyper lisible, peut-être même beaux, mais qui, à première vue, ont terriblement l’air de déjà-vu. 🤔

Mandragora a en effet quelque chose de plus, cela se remarque immédiatement, il a un quid qui s’élève légèrement au-dessus de la mer magnum, il est immédiatement solide et parvient à cacher ses multiples inspirations pendant au moins quelques heures de jeu. Ce n’est pas rien. Parce que malheureusement, nous l’avons dit, le genre est galvaudé : quand il y a une surface inaccessible, nous savons que tôt ou tard nous prendrons le double saut, quand il y a une prise, nous savons qu’une corde est nécessaire, quand une surface au sol a quelque chose de différent, nous nous demandons quand et où nous obtiendrons la capacité de briser le sol. 🧱

Les metroidvania d’aujourd’hui sont d’énormes comfort food, même de haut et très haut niveau, mais ils se lisent désormais avec trop de facilité ; et pourtant, Mandragora parvient à se distinguer avec entêtement, en relevant la tête sans timidité, fort d’un level design solide, compact et d’une atmosphère hors du commun. Il n’invente rien, mais il a une structure importante et il est juste de récompenser ses indéniables qualités. 👍

Villages, ruines et fonds marins

Faelduum est un belvédère qui vous accompagnera pendant un certain temps à travers des villages, des cimetières, des ruines et d’étranges croisements spatio-temporels. Primal Game Studio est une équipe hongroise, avec peu d’expérience mais des idées claires, et cela se voit : il n’y a pas de background qui ne soit inspiré, chaque fond marin est dynamique et permet de respirer l’atmosphère fantasy obscure, ruinée, fanée, dans laquelle nous devrons créer un personnage et plonger. 🧝‍♀️

Le plaisir d’avancer dans cet univers à deux dimensions reste fort même après de nombreuses heures et après de nombreux metroidvania sur les épaules, et c’est un élément dont il faut rendre compte à ces gars : Mandragora a une cohérence stoïque de fond à fournir au joueur des détails, de petits éléments, des stimuli et des friandises esthétiques, nous faisant perdre dans ses recoins avec enthousiasme, même dans ces moments où l’on remarque le plus son essence moins originale. Beaucoup de choses sont devinées à l’avance dans sa construction de gameplay et dans son avancée peu espiègle, mais au final, tout va bien ainsi car ce qui est là fonctionne. 👌

Dans Mandragora, la lourdeur de son système de combat fait partie de l’expérience, même lorsque vous vous retrouverez à faire des ballets d’esquives et son obsession déclarée pour les soulslike se déduit, banalement, dès le premier pas. 🚶‍♂️

Trois barres en haut et c’est parti, prêts pour un nouveau jeu où la difficulté sera croissante… est-ce vraiment le cas ? Oui, même si la première moitié se déroule avec une courbe de difficulté plus douce pour ensuite virer vers des pics de nervosité qui nécessitent des nerfs solides pour être domptés. Aussi parce que vous serez des inquisiteurs dans un monde féerique abandonné à lui-même et donc vous pouvez aussi vous attendre à ce que la pitié, dans les environs, soit une denrée rare. Les boss, en revanche, ne sont pas si rares. 👹

Un continuel esquive

Le système de combat de Mandragora n’est pas particulièrement facetté, mais il est satisfaisant, grâce à un savant mélange de gestion des armes de mêlée et de magie, livrant des arbres de croissance de classe, entre eux intersecables, qui permettent de dépenser les points acquis à chaque niveau gagné pour augmenter les caractéristiques. Combattre dans Mandragora se révélera une affaire plutôt simple à comprendre, pas banale à comprendre pleinement : s’il est vrai que les premières heures se passent à sautiller ça et là avec la cabriole, c’est seulement avec les boss les plus avancés que l’on apprend à lire les distances, les réactions des armes, les temps corrects d’attaque, les coups au sol et ceux de zone, avec un mécanisme qui est amusant à faire sien. 🤸‍♀️

Et juste au moment où vous pensiez que vous alliez bien, en avançant sereinement, le jeu insère la mécanique de l’espace entre les dimensions, où le temps n’est pas infini et donc un autre arbre à potentialiser, de manière à avoir plus de secondes pour vaincre d’autres adversaires insidieux. Naturellement, le jeu incorpore beaucoup de backtracking, avec un système de portails, des clés pour ouvrir des portes et prendre des missions à l’intérieur d’une intrigue intéressante et agréable. Bref, un paquet qui dans l’ensemble satisfait, à condition d’accepter des moments où la lutte prête le flanc à de petites bavures de game design et un système d’input pas toujours correct. 🕹️

Nous disions, l’esquive : Mandragora ne se cache pas derrière son petit doigt, mais c’est probablement dans le système de combat que l’on remarque un peu d’inexpérience, car tant les ennemis que les boss ont souvent peu de schémas d’attaque et il ne sera pas rare, une fois appris, de raisonner à l’inverse, c’est-à-dire amener l’ennemi à faire ce que nous voulons plutôt que l’inverse. Subtile comme élément, mais vous vous en rendrez compte déjà à mi-jeu, quand vous vous demanderez si c’est vous qui faites peu de dégâts ou si le jeu a soudainement augmenté la complexité des ennemis. Ni l’un ni l’autre, c’est que le jeu vous demande d’apprendre bien les schémas parce que, ceux-ci compris, cela devient ensuite une question de réflexes, de lecture anticipée des mouvements et de gestion des distances, peut-être ce dernier aspect simplifié par la nature à deux dimensions et par des zones de lutte tendanciellement contenues. 🥊

Préparez-vous donc à un jeu plus rugueux que d’autres metroidvania, peut-être parce qu’il cherche à intégrer un système de combat plus particulier et plus lourd au pad, presque méthodique. Il sera toujours satisfaisant d’avancer et de surmonter les obstacles, d’acquérir de nouveaux outils et capacités pour trouver chaque zone secrète, chaque coffre : l’ADN est et reste solide, même sans trouvailles innovantes ou idées de design éclatantes, grâce à une carte construite avec plus de sagesse que prévu, minimale au point juste, jamais dispersive ou peu claire, capable de vous offrir un nombre d’heures en ligne avec les plus récents représentants du genre, étant donné qu’entre 30 et 40 heures devraient suffire pour faire un peu tout ce que vous voulez. 🗺️

Conclusion

Mandragora: Whispers of the Witch Tree doit être promu comme une excellente entrée de l’équipe hongroise dans le panorama du jeu vidéo. Il n’ajoute pas qui sait quoi ni n’innove, mais la créature a toutes les cartes en règle pour entraîner à l’intérieur, divertir, parfois charmer grâce à sa composante artistique, en mélangeant avec une richesse de détails des petits morceaux de gameplay qui dans l’ensemble fonctionnent. Probablement sera-t-il un titre qui sera dévoré, d’autres le trouveront déséquilibré, d’autres encore en liront à l’avance son flux, mais l’implantation narrative, sonore, technique et ludique proposée travaille bien plus que la somme des parties individuelles. Si c’est le bonjour, nous attendons un Mandragora 2, cette fois avec des mécanismes d’unicité plus définis. ✨

Version testée: PlayStation 5

Distribution numérique: Steam, PlayStation Store, Xbox Store

Prix: 39,90 €

Multiplayer.it: 7.5

Lecteurs (5): 9.3

Avantages ✅

  • Solide, dense, satisfaisant
  • Le paquet de gameplay fonctionne à merveille
  • Long et plus corpulent que prévu

Inconvénients ❌

  • Manque d’idées particulièrement originales
  • Quelques bavures dans le combat system

Auteur/autrice

  • portrait Franck rédacteur laportedesjeux.fr

    Je suis un rédacteur passionné de jeux vidéo et de jeux de rôle, avec un œil affûté pour les mécaniques de gameplay, les univers immersifs et les scénarios bien ficelés. Curieux, rigoureux et créatif, j'aime décortiquer chaque jeu pour en révéler les subtilités, qu’il s’agisse de blockbusters AAA ou de pépites indépendantes. Je tente d'avoir une plume dynamique et accessible qui s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux joueurs chevronnés.

Laisser un commentaire