Le FBI frappe fort : des sites de ROM pirates démantelés, un préjudice de 170 millions !

La chasse aux sites pirates de jeux vidéo s’intensifie ! Le FBI confirme avoir saisi plusieurs plateformes après la fermeture très médiatisée de Nsw2u.com la semaine dernière. Cette action s’inscrit dans une opération de plus grande envergure.

L’agence gouvernementale américaine a annoncé sur son site web la saisie de plusieurs "marchés criminels en ligne". Ces sites proposaient des copies piratées de jeux vidéo très attendus avant leur sortie officielle, parfois des semaines à l’avance. Le FBI estime à 3,2 millions le nombre de téléchargements cumulés en seulement trois mois (du 28 février au 28 mai), ce qui représente une perte estimée à 170 millions de dollars.

Les sites pirates dans le viseur du FBI

Outre la fermeture de Nsw2u.com, l’enquête du FBI, menée avec l’aide du Service d’information et d’investigation fiscales des Pays-Bas, a permis de saisir les noms de domaine de plusieurs autres sites, notamment :

  • nswdl.com
  • game-2u.com
  • bigngame.com
  • ps4pkg.com
  • ps4pkg.net
  • mgnetu.com

Saisie FBI site pirate

Ces domaines hébergeaient et facilitaient l’accès aux jeux vidéo piratés. Désormais, toute personne visitant ces sites verra une bannière de saisie l’informant que le domaine a été saisi par les autorités fédérales.

Une lutte acharnée contre le piratage

L’opération du FBI est la dernière d’une série de mesures de répression contre le piratage de jeux vidéo. Plus tôt cette année, Nintendo a remporté une bataille juridique contre la société française de partage de fichiers Dstorage. Les sociétés européennes de partage de fichiers doivent désormais supprimer les copies illégales de jeux à la demande de Nintendo.

L’entreprise a également réussi à faire fermer l’émulateur Switch Yuzu l’année dernière, affirmant que le logiciel facilitait le piratage "à une échelle colossale".

Nintendo lutte piratage

Quel avenir pour le piratage de jeux vidéo ?

Ces actions coup de poing du FBI et de Nintendo montrent une volonté accrue de lutter contre le piratage dans l’industrie du jeu vidéo. Le message est clair : le piratage ne sera pas toléré. Reste à voir si ces mesures suffiront à dissuader les pirates et à protéger les droits d’auteur des créateurs.

L'équipe de rédaction