JDM: Japanese Drift Master, la recensione del gioco di guida a base di derapate
À mi-chemin entre Initial D et Fast & Furious: Tokyo Drift, le jeu de course signé Gaming Factory rend hommage au Japon et à l’art du drift: voici la critique de JDM: Japanese Drift Master.
L’esprit du Japon : Intrigue et contenu 🗾
Un jeune gaijin passionné de moteurs, le charme de la région fictive de Guntama et le besoin de vitesse qui fait bouillonner le sang sur les routes de montagne et les autoroutes japonaises sont les principaux ingrédients de JDM: Japanese Drift Master, un jeu de course qui se situe à mi-chemin entre Initial D et Fast & Furious: Tokyo Drift pour nous raconter une histoire peut-être pas très originale mais toujours passionnante. 🚗💨
Au volant de voitures provenant principalement des années 80 et 90, y compris l’emblématique Toyota AE86 (la Levin de Wataru Akiyama, cependant : pas la Trueno de Takumi Fujiwara), nous devrons affronter une campagne narrative, racontée à travers de véritables pages de manga, pour suivre les aventures de Touma et son désir de tout laisser derrière lui : même son passé tumultueux. 📖
Comme mentionné en introduction, le mode principal de JDM: Japanese Drift Master nous mettra dans la peau de Touma, un jeune Polonais qui vient de déménager au Japon et n’a pas pu éviter d’emporter avec lui son enthousiasme pour les moteurs, la vitesse et les courses. Heureusement pour lui, il rencontre immédiatement des personnes qui apprécient et encouragent ces traits de caractère, l’incitant à ne pas les abandonner. 🙏
Employé de jour comme livreur pour un restaurant de sushis (et non de tofu, attention 🍣), pilote clandestin la nuit prêt à relever n’importe quel défi, le protagoniste du jeu de course développé par Gaming Factory ne fait rien pour s’écarter des stéréotypes d’un récit à l’eau de rose, qui est mené à travers des pages de style manga en noir et blanc (avec des textes en français), introduisant progressivement de nouveaux personnages et situations.
En toile de fond de ces événements, on trouve la région fictive de Guntama, clairement inspirée des préfectures de Gunma, Saitama et Nagano : un monde ouvert librement explorable, qui alterne virages en épingle à cheveux de montagne, périphériques où l’on peut filer à toute vitesse et zones industrielles complexes afin de représenter de manière authentique la réalité et l’atmosphère d’un Japon qui semble tout droit sorti d’un anime. 🗾
Suivant un système de progression traditionnel, qui permet de gagner des points et de l’argent en fonction des victoires obtenues, au cours de la campagne, nous pourrons nous essayer à différents types d’événements: des courses de drift aux courses de vitesse classiques, des courses de dragsters aux missions de livraison de sushis à la Crazy Taxi : mieux vaut ne pas faire trop attendre les clients, mais attention à ne pas écraser ces nigiri ! 🍣💨
Un gameplay axé sur le drift 🕹️
Comme le suggère clairement le titre, JDM: Japanese Drift Master met le drift au centre de son gameplay et il faut dire qu’il est difficile de trouver d’autres jeux qui soignent d’une manière aussi particulière cet aspect spécifique de la conduite. Au volant de la première voiture que nous pourrons nous offrir, la Toyota Corolla Levin GT-APEX susmentionnée, nous aurons au début quelques difficultés à déclencher correctement le drift et nous serons aidés par un tutoriel complet et détaillé, que nous pourrons approfondir quand nous le jugerons plus opportun. 🧑🏫
Le tournant arrivera inévitablement dès que nous aurons débloqué le tuning, un autre élément auquel les équipes de Gaming Factory ont accordé une grande attention : les modifications mécaniques disponibles sont nombreuses (tout comme les modifications esthétiques, même pour l’intérieur) et permettent d’adapter la voiture à nos besoins, avec également la possibilité de monter des pneus différents en fonction du type de course à laquelle il faut participer et de régler de nombreux aspects, eux aussi étroitement liés au comportement que nous souhaitons obtenir sur la route. ⚙️
Bien sûr, nous ne resterons pas confinés à bord de l’AE86, mais nous pourrons dépenser notre argent pour acheter d’autres voitures, toutes appartenant à des marques réelles (Honda, Mazda, Nissan, Subaru), avec les seules exceptions de Toyota (renommée Alpha) et Mitsubishi (Yotsuhoshi) : dommage. La plupart des véhicules datent des années 80 et 90, avec la Nissan Fairlady Z présente à la fois avec le modèle plus ancien de 1969 et le modèle plus récent de 2024. 🚗
Un excellent travail de diversification a été fait pour les différentes voitures et cela pousse à ne pas se débarrasser de certaines voitures, mais plutôt à agrandir son garage et à créer des configurations qu’il est possible de rappeler en cas de besoin ; peut-être pour s’essayer au mode défi, qui sort de la campagne et auquel on peut accéder depuis le menu principal du jeu. 🛠️
Cependant, tout comme la double vie du protagoniste, JDM: Japanese Drift Master se déplace sur des rails opposés lorsqu’il s’agit de gameplay et de plaisir du monde ouvert : personne ne s’attendait à ce que la petite équipe polonaise sorte un nouveau Forza Horizon, mais le design des routes qui caractérisent la carte est plein d’obstacles contre lesquels on finit par se cogner et un trafic agaçant et obtus dans ses comportements. 🚧
Tout cela trace une ligne de démarcation claire entre les courses proprement dites, qui se confirment passionnantes et agréables surtout pour le rendu du drift, bien que souvent frustrantes à cause des objectifs minimaux à atteindre ; et les phases exploratoires, qui auraient dû constituer un contour substantiel et valoriser le décor, mais qui deviennent vite fastidieuses : au point de nous pousser à recourir au déplacement rapide quand il est disponible, ou à sortir au menu principal pour accéder rapidement aux options relatives au tuning, aux réglages et au concessionnaire. 😒
Un secteur technique entre hauts et bas 📊
Mû par Unreal Engine 5, JDM: Japanese Drift Master alterne à l’écran des choses vraiment très belles (avec de nombreux points de vue à alterner, même plutôt insolites) et quelques solutions moins sophistiquées, poussant peut-être trop l’accélérateur sur les effets et finissant par nous livrer une expérience qui au moment du lancement apparaît décidément mal optimisée, avec des chargements trop longs et fréquents ainsi que des performances hésitantes. 📉
Certains bugs relatifs également aux options graphiques ont été corrigés avec le patch de lancement, mais il reste le poids d’un jeu de course qui sur une RTX 4070 OC ne parvient pas à maintenir les 60 fps fixes lorsque l’on sélectionne le preset Ultra à 1440p et avec DLSS actif. Même dans ce cas, pendant les courses, on remarque très peu de problèmes, mais lorsque l’on explore le monde ouvert, les incertitudes se multiplient et si la météo dynamique apporte pluie et éclairs (très bien rendus, il faut le dire), le frame rate en souffre davantage. ⛈️
Étant donné que la Frame Generation, bien que supportée, n’est pas une option envisageable pour corriger ce genre de lacunes, car une latence accrue constituerait une grosse limite par rapport à la précision des manœuvres de conduite et aux corrections nécessaires pendant les drifts, il est clair que les développeurs devront s’engager à corriger ces aspects rapidement. En vérité, comme c’est souvent le cas, il aurait été préférable de le faire avant le lancement. ⏱️
Peu de choses à dire, en revanche, sur le secteur sonore : le rugissement des moteurs et tous les effets audio nous ont semblé très bien faits, et le système classique des stations de radio est présent pour alterner différents genres musicaux pendant que nous conduisons : le résultat final offre indubitablement un certain degré de variété et de "japonaiserie", comme c’était certainement dans les intentions des auteurs. 🎶
Requis de système PC 💻
Configuration de test
- Processeur: Intel Core i5 13500
- Carte vidéo: NVIDIA RTX 4070 OC
- Mémoire: 32 GB de RAM
- Stockage: SSD SATA 3
- Système d’exploitation: Windows 11
Requis minimum
- Processeur: Intel i5 9400F, AMD Ryzen 5 2600
- Carte vidéo: NVIDIA GTX 1660, AMD RX 590, Intel A580
- Mémoire: 16 GB de RAM
- Stockage: 18 GB de spazio richiesto
- Système d’exploitation: Windows 10, Windows 11
Requis conseillés
- Processeur: Intel i7 11700K, AMD Ryzen 5 7600
- Carte vidéo: NVIDIA RTX 3060 Ti, AMD RX 6700, Intel B580
- Mémoire: 32 GB de RAM
- Stockage: 18 GB de spazio richiesto
- Système d’exploitation: Windows 10, Windows 11
Conclusions 🏁
JDM: Japanese Drift Master est un jeu de course sacrément intéressant, qui vise à se spécialiser sur des aspects spécifiques d’un gameplay solide et passionnant lorsque l’on se met au volant de l’une des voitures disponibles et que l’on se lance dans des courses frénétiques et exigeantes, en suivant les aventures du protagoniste à travers l’agréable artifice des pages de manga à feuilleter. Malheureusement, l’expérience n’est pas aussi valable et brillante dans la navigabilité de son monde ouvert japonais pourtant suggestif, un peu trop rempli d’obstacles et d’automobilistes inaptes pour constituer la valeur ajoutée que l’on aurait pu légitimement attendre d’une structure similaire.
Version testée : PC Windows
Digital Delivery: Steam
Prix: 34,99 €
Note Multiplayer.it: 7.5
Note des lecteurs: ND
Pour 👍
- Drift et tuning rendus de manière excellente
- Beau à voir et doté d’un parc automobile intéressant
- Nombreuses citations pour les passionnés de mangas et d’animes
Contre 👎
- Monde ouvert peu agréable
- Événements et tracés se répètent souvent
- Quelques problèmes évidents d’optimisation