Fuga: Melodies of Steel 3, la recensione dell’epilogo della saga di Malt
Après un peu moins de 4 ans depuis son commencement, la saga de Malt et ses amis touche à sa fin. CyberConnect 2 aura-t-il livré un autre petit bijou de stratégie au tour par tour (véritable) ? 🤔
Un marché du jeu surprenant 😲
Ce marché des jeux vidéo surprend toujours, mais cette fois notre étonnement est sans égal : CyberConnect2 a publié le troisième chapitre de la trilogie des Fuga. Incroyable, n’est-ce pas ? Bien sûr, c’est splendide, émouvant de penser que les ventes des deux premiers chapitres ultra-niches ont été suffisantes, cela ressemble à une histoire à happy end, sûrement une histoire plus joyeuse que celle de Fuga: Melodies of Steel 3, qui démarre sur les chapeaux de roues… mais nous y reviendrons.
La franchise de Tail Concerto et Solatorobo s’enrichit d’un nouvel épisode, justement en continuité avec les précédents, hormis quelques micro-ajouts, non nécessaires mais pas malvenus. L’histoire de Malt et ses amis reprend les drames déjà vécus et les amplifie, rendant la conclusion de la trilogie la plus cruelle et épique du lot.
Il est inutile de dire que notre conseil est simple et évident, mais pas banal : jouez d’abord aux précédents Fuga car le casting de personnages vous colle à la peau, l’odeur de la guerre et du sacrifice, l’horreur et l’espoir.
Un monde dévasté 🌍
L’environnement de Fuga se raconte par dichotomies, aussi profond que fascinant, un univers qui explicite ses nombreuses oppositions avec une douce rudesse. Des chiens et des chats anthropomorphes colorent à nouveau la scène, sur fond d’un énième affrontement entre nations, des rêves de liberté qui se brisent contre des ambitions de domination. Fuga 3 démarre en trombe, une cruauté tellement accablante qu’elle étouffe le joueur, immobile et impuissant face aux drames extrêmes qui lui tombent dessus, comme une averse estivale. 😭
Nous ne voulons pas trop vous en dire car ce serait dommage, vraiment, essayez de ne pas vous gâcher de surprises en lisant ici et là car Fuga 3 est un titre qui fournit à profusion des changements de scène et des rebondissements inattendus. Si vous êtes ici, c’est probablement parce que vous êtes sincèrement curieux de profiter de la conclusion d’une saga qui s’est manifestée en sourdine avec délicatesse, créant des liens empathiques grâce à un casting réussi et à la capacité de raconter des thèmes complexes avec une légèreté apparente.
Il y a beaucoup de guerre à l’horizon, des personnages qui reviennent du passé, des évolutions technologiques ancestrales font avancer un récit réussi et probablement de manière plus organique que Fuga 2, avec un synopsis plus proche du premier épisode que du second.
La narration de Fuga 3 s’exprime avec une plus grande maturité, oserions-nous dire brutalité, sans jamais perdre de vue l’objectif cher aux jeux de rôle japonais, à savoir raconter des thèmes importants en dosant légèreté et profondeur. Préparez-vous donc à remonter à bord du Taranis, qui s’appelle désormais légèrement différemment, et à fracasser à nouveau des tonnes de véhicules de Berman.
Un gameplay qui plaît 👍
Fuga 3 a ce gameplay eau et savon qui, s’il plaît, crée facilement une dépendance car il est compact et dense, minimaliste et pourtant stratégique, mathématique. Trois types d’armes, des ennemis avec des faiblesses et des boucliers, des attaques améliorées, le Taranis qui active automatiquement le Canon à Âmes dès que la barre de vie atteint un état critique. Cette fois, l’équipe a choisi d’ajouter une mécanique claire, le multiplicateur combo qui s’accumule jusqu’à 200% en détectant les résistances ennemies, et une mécanique moins évidente, à savoir le mouvement de soutien des personnages individuels, qui ne s’active cependant que sous certaines conditions et est le moins rigoureux du lot : un ajout bienvenu sur lequel compter, mais pas immédiat à intégrer dans le flux stratégique.
Ce qui est plus contrôlable, en revanche, c’est la possibilité de demander de l’aide à des personnages de soutien rencontrés ou non au cours du voyage, dont la présence est déterminée par les choix effectués. Les moments habituels d’approfondissement des relations à l’intérieur du Taranis et de l’opérativité du quotidien – pêche, potager, cuisine, exploration des ruines et ainsi de suite – sont également de retour, enrichis par un magasin et par un système d’amélioration des compétences du Taranis, certains plutôt intéressants, et par un mini-jeu qui y est lié. En bref, tout le cycle de gameplay auquel nous sommes habitués depuis maintenant deux chapitres est de retour, une boucle qui amuse mais qui, à long terme, prête le flanc à une certaine lassitude conceptuelle, surtout pour ceux qui veulent récupérer les chapitres précédents. 😴
Ce qui ne lasse certainement pas, c’est le gameplay des combats, toujours stimulants, surtout dans la seconde moitié du jeu, grâce à un dynamisme accru. La difficulté croissante divertit même les joueurs les plus expérimentés, mais pour ceux qui n’ont pas envie de s’y essayer, il existe le mode Fast, conçu pour ceux qui ne veulent pas utiliser un seul neurone et qui consiste à profiter de l’histoire en évitant les rencontres intermédiaires et en ne présentant que les boss, qui seront rapidement désintégrés par des attaques manifestement dévastatrices. Cela rappelle un peu le mode Très Facile de Bayonetta, avec la différence que dans Fuga, la partie la plus belle est représentée précisément par les mathématiques des combats et il est donc difficile de penser à qui ce mode est utile, mais il est en plus donc… il ne nuit à personne. 😉
Discours différent pour la mécanique du Canon à Âmes qui, une fois activée, fait mourir l’un des personnages et le jeu sauvegarde automatiquement, vous êtes donc prévenus. En général, il y a de très petites nouveautés insérées dans le flux et dans les mini-jeux, mais la structure de la formule reste identique.
En conclusion 📝
Fuga: Melodies of Steel 3 se termine avec épopée, sentiments, émotions, le tout condensé par une narration qui exprime mieux que les autres la cruauté de la guerre et des ambitions peu respectueuses du prochain. L’épopée de Malt et ses associés se conclut dans un crescendo, un épilogue global qui envoie vers Solatorobo avec une dignité et une autorité extrêmes. Un gameplay toujours plus raffiné s’accompagne d’une routine qui, après deux chapitres, prête le flanc à un peu de lassitude, ne serait-ce que dans la satisfaction d’accomplir à nouveau des actions déjà largement accomplies dans les jeux précédents. À part cela, nous sommes heureux que CyberConnect 2 ait conclu une splendide saga de niche, douce, avec beaucoup de choses à raconter et avec un casting de personnages auxquels il est difficile de ne pas s’attacher. Longue vie à l’univers de Tail Concerto ! 🎉
Points positifs :
- Gameplay toujours gratifiant et stimulant 👍
- La narration est plus brutale et plus mature 📖
- Formule éprouvée, il y a beaucoup à jouer et à rejouer 🎮
Points négatifs :
- La routine ludique est fondamentalement la même 🔄
- Très peu de nouveautés et de toute façon pas particulièrement marquantes 🤏