Blades of Fire, la recensione di un action adventure violento e affascinante
Un peu God of War, un peu For Honor et un peu Souls: Blades of Fire est la surprise que personne n’aurait attendue.
Un bon fantasy n’a pas besoin d’énormément d’éléments pour paraître crédible et reconnaissable. De même, un bon jeu d’action nécessite peu de mécaniques de gameplay pour pouvoir fonctionner. Peu, mais solides. Unissez l’un et l’autre et vous obtiendrez Blades of Fire, la nouvelle œuvre de MercurySteam, équipe de développement connue surtout pour son travail sur Castlevania: Lords of Shadow (2010) et Metroid Dread (2021). 🚀
En cours de développement au moins depuis 2021, période où il était encore connu sous le nom de Project Iron (et jamais nom ne fut plus approprié, étant donné que le monde entier du jeu tourne autour du métal), Blades of Fire est en voie d’achèvement sur PlayStation 5, Xbox Series X/S et PC. Après avoir exploré en long et en large son monde dangereux, tirons les sommes sur ce qui est l’énième surprise de cette année, forgée avec sang et sueur. 🩸
Linéaire mais jamais banal
Blades of Fire est un action adventure très linéaire, dès les prémisses narratives : tout est axé sur la clarté et la simplicité. Le moyen-âge fantasy dans lequel il se déroule donne tout de suite l’idée d’une période historique dangereuse et obscure, surtout parce que les divinités qui ont créé le monde, les Forgeurs, ont depuis longtemps abandonné le genre humain. 😔 Nerea, reine du royaume dans lequel se déroule l’aventure, profitant du vide de pouvoir est parvenue à transformer tout le métal du royaume en pierre, rendant de fait inoffensive toute forme d’opposition à son pouvoir, du moment que les gardes royaux restent les seuls à se vanter de la possession d’armes dignes de ce nom. 🛡️
![Blades of Fire : Notre verdict EXPLOSIF ! 🔥 [Test Complet] 1 Un'illustrazione col cast di personaggi di Blades of Fire](https://www.laportedesjeux.fr/wp-content/uploads/2025/05/blades-of-fire_jpg_1600x900_crop_q85.jpg)
Tout n’est pas perdu, cependant : Aran De Lira, héritier des dieux et guerrier très habile, possède des pouvoirs qui lui permettent de voyager entre le monde réel et la Forge des Forgeurs, lieu divin dans lequel il a la possibilité de façonner l’acier en donnant vie à de nouvelles armes dignes de ce nom. 💪 Aran entreprend une aventure très risquée jusqu’au cœur de la citadelle, où il a l’intention d’éliminer pour toujours la reine, accompagné du jeune, intelligent et loquace moine Adso. On en vient ainsi à reconfirmer un modèle revigoré ces dernières années par les récents God of War, dans lequel un protagoniste massif, puissant et violent (démembrements, sang et mutilations variés abondent dans Blades of Fire) s’accompagne et se lie toujours plus à un second rôle plus petit physiquement et en âge, mais très utile dans l’enrichissement du contexte du monde de jeu (et parfois même en bataille).
S’il est vrai que Blades of Fire est linéaire, il est aussi vrai qu’il n’est jamais banal. Bien qu’il soit toujours clair sur la carte et dans les discours des personnages où il faut aller et ce qu’il faut faire, cette linéarité devient un choix précis de l’équipe de développement, une stratégie qui permet à tous les autres éléments de ressortir dans le soin apporté aux détails. Par exemple, les zones explorables (qui imitent le modèle de l’open world, mais à bien y regarder sont très limitées dans l’extension) cachent des secrets et des objets à collectionner sous forme de gemmes qui potentialisent la santé et la vigueur du protagoniste, tandis que l’approche aux ennemis et aux boss présents est extrêmement variée. Il y a toujours au moins deux ou trois voies pour atteindre l’objectif (d’habitude une voie d’accès à débloquer pour poursuivre) et chacune d’elles offre des ennemis différents, en fonction de combien le joueur veut risquer et quel est son style de jeu préféré (réflexif, tactique ou précipité). 🎯
Beaucoup d’ennemis, encore plus d’armes
Étant donné que le cœur de Blades of Fire est axé sur l’action, le combat est l’élément de base pour progresser. On combat beaucoup, on est contraint de modifier son propre style en fonction de la typologie des ennemis, et on meurt tout aussi souvent. D’un certain point de vue, le titre de MercurySteam rappelle un peu la mécanique des souls, même si axée sur une plus grande accessibilité et sur l’absence de véritables systèmes punitifs. La logique est simple : on commence l’exploration d’une nouvelle zone pleine d’ennemis, on les affronte un par un en cherchant à comprendre en quoi diffèrent leurs comportements et on procède vers la zone suivante. ⚔️
De temps en temps, des enclumes permettent de sauvegarder les progrès et de se reposer, en restaurant ainsi les fioles curatives d’Aran et le matériel nécessaire à l’affûtage des armes en combat (pour en augmenter momentanément l’efficacité); toujours depuis les enclumes, on peut accéder à la Forge. En cas de mort, on ne perd pas les matériaux accumulés, mais seulement l’arme en utilisation, qui se transforme en pierre; il suffira de se rendre sur place pour la récupérer. ✨
Initialement, Aran aura à disposition uniquement une épée, mais en débloquant la Forge, il sera possible de commencer à façonner depuis zéro ses propres armes. Blades of Fire insiste totalement sur cette mécanique : vous serez contraints de créer des armes en continu, toujours plus puissantes et versatiles. La typologie et la qualité de ces dernières, en effet, dépend de combien vous combattrez contre les ennemis : marteaux, lances, piques et divers autres modèles seront débloqués seulement en combattant en nombre élevé des typologies différentes d’ennemis. De plus, la puissance des armes dépend de la qualité du fer et du bois utilisé pour le crafting : même dans ce cas, des combats plus nombreux et une plus grande expérience en bataille implique des récompenses meilleures et des possibilités inédites dans la forge divine. ⚒️
Impossible, à la différence de n’importe quel souls, de se passionner pour une arme spécifique : les ennemis ne le permettent pas. La variété des plus de cinquante créatures présentes dans le monde de jeu exige un échange continu entre les éléments de son propre arsenal, étant donné que certaines créatures sont tout à fait immunes à des armes spécifiques. De plus, certains monstres ou humains subissent des coups plus efficaces sur des parties spécifiques du corps, mais seulement par des armes tout aussi spécifiques, tandis qu’ils restent vulnérables (mais avec une plus grande résistance) sur le reste du corps. Cela signifie que pendant un combat, par exemple, vous pourriez devoir alterner une lance et un marteau, en frappant avec la première seulement le buste et les bras et avec le second la tête et les jambes, pour réussir à vaincre le rival. Le système rappelle de très près celui vu dans For Honor, mais en réalité il est plus simple parce que pendant l’affrontement, au moment de "l’échange" d’une arme avec une autre, pendant quelques secondes Blades of Fire vous montrera les points faibles de l’ennemi face à cette arme spécifique. 🤔
Visuellement remarquable, et avec quelques mini-jeux
Du point de vue technique, sur PlayStation 5 – la console sur laquelle nous avons eu la possibilité de le tester – Blades of Fire s’est montré au-dessus des attentes. Nous avons noté quelques petits ralentissements au moment de restaurer la zone de jeu près de l’enclume, après s’être reposé. À part cela, cependant, le détail graphique s’est toujours maintenu sur des niveaux moyen-hauts, avec quelques pics positifs significatifs dans les aménagements des environnements intérieurs. La direction artistique est à son tour inspirée, même s’il manque une inventivité particulière dans les paysages et dans les typologies de créatures (qui sont un peu toujours les mêmes : soldats, non-morts squelettiques, élémentaires et autres). 🎨
Curieuse et appréciable, d’autre part, la présence de véritables mini-jeux souvent liés à des mécaniques spécifiques. L’exemple le plus pertinent est le moment où il faut "battre le fer tant qu’il est chaud" dans la forge divine : en fonction de combien vous serez habiles à compléter la séquence, vous obtiendrez des étoiles bonus dans la création de l’arme. Chaque étoile garantit une possibilité pour réparer l’arme – en effet elles se détériorent avec l’usage – en renvoyant ainsi le moment d’une nouvelle forge. Pas nécessairement le mini-jeu doit être répété pour chaque instrument : si, par exemple, vous obtiendrez trois étoiles dans la création d’une épée, vous pourrez décider d’adopter la "mémoire de la forge" pour toutes les épées successives (en appliquant automatiquement trois étoiles). Un autre petit jeu, sous forme de puzzle environnemental, nous a été proposé dans le niveau des marais, où une créature très malchanceuse avait volé le support d’un mécanisme fondamental pour progresser. Nous avons dû la poursuivre et la bloquer dans un labyrinthe improvisé, non sans quelques minutes de découragement de trop. 🧩
Conclusion
Blades of Fire est une excellente aventure dans un monde fantasy aussi fascinant que brutal, ainsi qu’un remarquable jeu d’action dans lequel la création d’armes variées pour combattre les différentes typologies d’ennemis est centrale. Il puise un peu dans le système narratif et dans la progression des nouveaux God of War, en récupérant des idées du système de combat de For Honor et une impostation générale "à la Souls" (mais beaucoup plus accessible, soyez tranquilles; et puis de toute façon il y a trois niveaux de difficulté). Dans l’ensemble, il s’agit d’une production inattendue, que nous avons accueillie avec plaisir et qui reconfirme comme, au fond, il ne faut pas grand-chose pour créer un jeu vidéo amusant et efficace. Il suffit de peu d’idées pourvu qu’elles soient solides, et, si les idées proviennent de contextes opposés, les amalgamer entre elles peut mener à des solutions efficaces et inattendues. Soyez donc prêts, Forgeurs : il y a une reine maléfique qui attend votre arrivée, ignorant que quelqu’un se vante encore de l’acier dans un monde de pierre. 👑