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Black Mirror : Thronglets – Le jeu vidéo cauchemardesque tout droit sorti de la série !

Black Mirror: Thronglets, la recensione del videogioco uscito da una puntata della serie TV

Après avoir joué à plusieurs reprises avec le concept, Black Mirror a finalement produit un véritable jeu vidéo lié à l’un des épisodes de la nouvelle saison, constituant ainsi une digression précise dans le domaine interactif d’un thème abordé avec un succès notable par la série TV : celui des jeux vidéo et de leurs potentielles retombées inquiétantes. 🕹️ Bandersnatch a été la première expérience, mais là, ils étaient surtout utilisés comme élément de contexte, construisant une histoire sur les jeux vidéo, plus qu’une réelle fusion entre les différents médias, se limitant à emprunter l’interactivité pour raconter tout de même selon les modalités typiques de la série.

Avec Black Mirror: Thronglets, que nous approfondissons dans cette recensione, la situation est différente : il s’agit ici d’un véritable jeu vidéo qui complète l’expérience du quatrième épisode, intitulé "Come un giocattolo", peut-être l’un des meilleurs de la nouvelle saison.

La vision de cet épisode n’est pas indispensable pour jouer, mais elle est absolument conseillée, car l’épisode et le jeu vidéo sont deux parties complémentaires de l’histoire. Loin d’être une simple companion app sans grand intérêt, comme cela peut paraître dans les premières minutes d’utilisation, Thronglets est le complément nécessaire du récit et peut-être même sa composante principale, pour comprendre jusqu’au bout le concept introduit par l’excellent épisode que nous avons analysé également dans un spécial dédié.

Formes de vie digitales 👾

L’histoire de "Come un giocattolo" voit le retour du génial développeur Colin Ritman (déjà vu dans Bandersnatch), auteur cette fois d’un logiciel révolutionnaire : une sorte de simulation de vie dans laquelle les créatures digitales, les "Thronglets", sont capables de communiquer avec l’utilisateur, d’apprendre et d’évoluer de manière progressive.

L’épisode de la série TV met en scène l’histoire d’un journaliste vidéoludique mentalement instable qui doit écrire l’aperçu du jeu en développement et finit par rester totalement immergé dans cette expérience de vie artificielle, avec des retombées décidément inquiétantes. Le jeu Thronglets nous permet, de fait, de tester directement l’expérience que dans la série TV est racontée par le désormais âgé rédacteur, montrant directement de quoi il s’agit, bien qu’avec quelques variations et évidemment sans les implications apocalyptiques. Ou pas ? 🤔

En surface, Thronglets se présente comme une sorte de jeu de gestion à mi-chemin entre les "godlike" classiques comme Populous et le Tamagotchi, mais il suffit d’avancer un peu au-delà des premières minutes pour comprendre que quelque chose de plus profond et inquiétant se cache sous cette façade mignonne et joviale.

Black Mirror 7, la recensione di una serie che ha ancora molto da dire

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L’équipe Night School, entrée au sein de la scuderia Netflix, a déjà démontré qu’elle savait jouer avec le quatrième mur, allant au-delà de certains canons standards du jeu vidéo avec Oxenfree, et, dans ce cas également, elle réussit à créer une expérience capable d’établir un contact plutôt profond avec le joueur, qui vise à stimuler la réflexion en le plaçant face à des situations pas vraiment banales. En avançant dans le jeu, les questions posées par les êtres nous placent face à des choix pas faciles, touchant des éléments critiques de l’éthique et portant à des réflexions importantes, avec des tons qui deviennent aussi sombres, dans le plus pur style Black Mirror, jusqu’à une partie finale qui peut s’avérer surprenante. 😮

Un rapport particulier 🤝

Le gameplay se concentre sur l’interaction avec les Thronglets, dans le but de les faire évoluer vers une société plus ou moins complexe : on commence avec peu de créatures visibles sur l’écran et avec la nécessité de pourvoir à leurs besoins primaires comme l’alimentation, l’hygiène et le divertissement, et on passe ensuite, avec l’augmentation de la population, à des dynamiques plus complexes comme l’extraction de ressources et la production de biens, en automatisant toujours plus les processus.

Comme jeu de gestion, il reste toujours très simple, se présentant plus comme une sorte de représentation symbolique de ce genre ou presque une parodie dans certains cas, mais il ne manque quand même pas de choses à faire et même un certain niveau de défi, lorsque de nouvelles problématiques surviennent.

Ce qui frappe le plus, c’est cependant le rapport qui s’établit avec les Thonglets, ou avec le "Throng" en général (qui en anglais signifie "foule", "multitude"). L’interaction avec les êtres assume évidemment un aspect plus normal par rapport à celui représenté dans la série TV, à travers des questions auxquelles nous pouvons donner différentes réponses et qui touchent des arguments allant de l’éthique à l’existentialisme.

Des arguments traités de manière plutôt simple, surtout initialement, mais ces dialogues deviennent toujours plus profonds et structurés avec l’évolution des créatures, jusqu’à inverser, dans un certain sens, le rapport de forces entre les contrôlés et le contrôleur, révélant progressivement le grand plan sous-jacent au jeu. Le tout est plutôt bref et, après une première partie en style gestion, s’engage sur une structure beaucoup plus centrée sur les dialogues et la narration, mais le parcours peut être effectué plusieurs fois, en choisissant des chemins différents pour parvenir à des résultats différents.

Meta-videogioco 🤯

Night School a déjà démontré qu’elle était capable de manier le graphisme en 2D avec une expressivité notable, mais le travail effectué sur Thronglets a été étudié en accord avec la production de la série TV, de manière à être totalement coordonné avec ce qui a été vu dans l’épisode correspondant et en ligne avec le contexte narratif.

L’aspect est celui d’un jeu des années 90, considérant que le logiciel de la fictive Tuckersoft devrait provenir directement de cette période, et l’esthétique rappelle correctement le style de l’époque. Excellente la caractérisation des créatures, réussissant parfaitement à créer le contraste recherché entre l’aspect mignon de celles-ci et les tons inquiétants qui émergent du déroulement des événements. Voir cette petite et industrieuse société digitale en action est un plaisir, augmentant le malaise que l’on ressent face aux cruautés plus ou moins intentionnelles qui peuvent émerger durant son évolution, dans le contact avec des morts violentes ou des découvertes à l’ambiguë valeur éthique.

Conclusioni

Versione testata Android
1.1.113
Digital Delivery

App Store,

Google Play

Prezzo
Gratis
Multiplayer.it

7.5

Lettori

ND

Il tuo voto

Dopo Bandersnatch, Black Mirror riesce questa volta a proporre una digressione videoludica convincente, con una vera e propria esperienza di gioco interattivo in grado di completare la fruizione passiva dell’episodio in TV come parte importante della narrazione. Come gestionale, Thronglets è semplicistico, quasi una parodia del genere, ma il suo scopo è soprattutto raccontare una storia immergendoci direttamente nel contesto costruito dalla serie TV e facendoci vivere in diretta la meraviglia e l’inquietudine del contatto con le creature digitali create dal geniale e folle Colin Ritman. Certe disquisizioni su etica ed esistenzialismo possono sembrare di grana grossa, ma alcuni momenti toccano più nel profondo e, giunti alla fine, è impossibile non provare qualcosa tra affetto e terrore per i piccoli Thronglets.

Conclusion

Après Bandersnatch, Black Mirror réussit cette fois à proposer une digression vidéoludique convaincante, avec une véritable expérience de jeu interactif capable de compléter la fruition passive de l’épisode à la TV comme partie importante de la narration. En tant que jeu de gestion, Thronglets est simpliste, presque une parodie du genre, mais son but est surtout de raconter une histoire en nous immergeant directement dans le contexte construit par la série TV et en nous faisant vivre en direct la merveille et l’inquiétude du contact avec les créatures digitales créées par le génial et fou Colin Ritman. Certaines disquisitions sur l’éthique et l’existentialisme peuvent sembler grossières, mais certains moments touchent plus en profondeur et, arrivés à la fin, il est impossible de ne pas ressentir quelque chose entre affection et terreur pour les petits Thronglets. ❤️‍🔥

PRO

  • Certains moments du rapport avec les Thronglets sont particulièrement intenses
  • La mécanique gestionale è molto semplice ma anche irresistibile
  • Ottima caratterizzazione delle creaturine
  • Perfettamente integrato con la narrazione dell’episodio della serie TV

CONTRO

  • La componente ludica è breve e marginale rispetto al racconto
  • La parte gestionale è decisamente semplice, quasi un elemento simbolico
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Auteur/autrice

  • portrait Franck rédacteur laportedesjeux.fr

    Je suis un rédacteur passionné de jeux vidéo et de jeux de rôle, avec un œil affûté pour les mécaniques de gameplay, les univers immersifs et les scénarios bien ficelés. Curieux, rigoureux et créatif, j'aime décortiquer chaque jeu pour en révéler les subtilités, qu’il s’agisse de blockbusters AAA ou de pépites indépendantes. Je tente d'avoir une plume dynamique et accessible qui s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux joueurs chevronnés.

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