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Absolum : Notre verdict sur le rogue-like qui ressuscite Golden Axe !

Absolum, abbiamo provato il rogue ‘em up ispirato a Golden Axe

Un po’ Streets of Rage 4, un po’ Golden Axe, le nouveau jeu vidéo signé Dotemu et Guard Crush Games est un irrésistible roguelite fantasy.

Absolum est une toute nouvelle histoire pour Dotemu et Guard Crush Games. Ces deux entreprises françaises ont une place d’honneur dans le cœur des amateurs de beat’em up. En 2020, elles sont arrivées sur le marché (avec LizardCube qui travaille actuellement sur Shinobi: Art of Vengeance, voir notre aperçu ici) en enfonçant la porte d’entrée avec un coup de pied volant appelé Streets of Rage 4. Le relancement spectaculaire d’une IP historique, capable de devenir un classique en un clin d’œil. Succès répété par Dotemu peu après avec l’excellent Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder’s Revenge. À ce stade, la question était inévitable : et maintenant ? La réponse n’a pas été la plus commode — prendre une autre marque historique et en faire un nouveau chapitre — mais la plus courageuse. Créer quelque chose de complètement original, un beat’em up, bien sûr, parce que c’est ce qui coule dans leurs veines, mais différent, ambitieux.

Il y avait aussi une autre volonté, celle d’insister sur la structure récursive que Dotemu avait commencé à tester avec les DLC des titres susmentionnés. Initialement, on avait pensé à une configuration roguelike, avec le joueur contraint de recommencer à chaque partie, puis on a préféré miser sur une structure plus progressive, avec une croissance constante et horizontale. Enfin, le décor : un fantasy inspiré de deux classiques du genre comme Dungeons & Dragons: Chronicles of Mystara et Golden Axe. Tous les ingrédients sont là et le plat est servi : Absolum. 🍽️

Absolum est un jeu vidéo plus unique que rare, à tel point qu’en interne, chez Dotemu, ils ont inventé un néologisme pour le définir : rogue ’em up. Le jeu de mots naît évidemment de la fusion des deux genres auxquels il appartient, et lui donne, déjà au son, un goût exotique. Fort aussi d’un style graphique délicieux, Absolum a tout ce qu’il faut pour devenir lui aussi un classique moderne en peu de temps. ✨

Un monde magique en révolte 🌍

À Talamh, le monde fantastique où se déroule Absolum, la magie est un instrument puissant et nécessaire, qui n’a cependant jamais cessé d’être dangereux. Les mages qui l’administrent ont constamment besoin d’aller au-delà, l’ambition jamais apaisée de contrôler des forces au-delà de leur compréhension. Quand l’homme joue à Dieu, les choses ne finissent jamais bien, et cette histoire ne fait pas exception : un cataclysme magique déclenche la panique parmi les gens ordinaires, et un tyran en profite pour monter au pouvoir. Il se fait appeler Roi Azra et gouverne une armée, l’Ordre Écarlate, sans pitié, capable de prendre en quatre et quatre le commandement du royaume et de bannir toute forme de magie. Mais tous ne sont pas disposés à plier la tête, et une poignée de parias s’oppose à son abus de pouvoir. ✊

Les rebelles sont guidés par la grande mage Uchawi, une femme enceinte qui ne pourra pas accoucher tant que l’emprise d’Azra sur la magie ne se sera pas relâchée. Parmi les chefs, il y a Galandra, une elfe noire qui brandit une énorme épée magique, et Karl, un nain équipé de tout, avec fusil. Nous sommes rapidement mis dans leurs peaux, invités à choisir lequel des deux sera notre personnage : l’elfe agile ou le nain costaud. Les deux protagonistes initiaux adhèrent plutôt fidèlement aux canons du genre, mais nous n’avons pas beaucoup de temps pour remarquer les finesses du character design, car malheureusement les ennemis sont si nombreux et puissants qu’ils nous submergent. Mais c’est précisément à ce moment que nous assistons au prodige de la magie : Uchawi nous ramène à la vie. Et à partir de ce moment, le cycle recommence. 🔄

Un coup de maître 👑

La structure d’Absolum n’a pas besoin d’être beaucoup expliquée. L’une des meilleures caractéristiques du jeu est précisément son immédiateté. Il suffit d’avoir joué à n’importe quel beat’em up et de connaître les bases — juste celles-là — d’un roguelite. Le reste vient de soi. Ce qui étonne, cependant, c’est la manière dont ces deux formules fonctionnent parfaitement ensemble. En ce qui concerne le combat en soi, la maîtrise de Guard Crush Games est évidente dans la façon dont tout est harmonieux, fluide, rapide, gratifié par des animations qui s’emboîtent parfaitement. La sensation des coups qui s’écrasent sur le museau des ennemis est exceptionnelle, et la satisfaction de voir le compteur des combos augmenter démesurément est un délice. 😋

Quand on se bat, il est inutile de le répéter, on ressent toute l’expérience de Guard Crush acquise dans le passé avec le genre, une maîtrise qui avec Absolum atteint probablement le sommet absolu. Quatre touches suffisent à rendre le combat system inoubliable : attaque, coup spécial, magie et esquive, cette dernière fonctionnant aussi comme parade si elle est effectuée au bon moment. Mais la simplicité cache un équilibre raffiné dans les coups, les juggles, les contrastes qui brisent la garde adverse et nous permettent de trouver la fenêtre idéale pour décharger une combinaison de coups de poing sur l’ennemi.

Ce sont presque toutes des caractéristiques héritées de Streets of Rage 4, qui était déjà très proche des sommets du genre. Dans Absolum, il y a aussi quelque chose en plus, à savoir la possibilité de construire le personnage. À la fin de chaque écran, on récupère une amélioration qui modifie les attaques du héros que nous avons choisi, non seulement en augmentant les dégâts ou la vitesse, mais aussi en appliquant des effets dévastateurs comme des flammes, des éclairs et des ouragans. 🔥⚡🌪️

Le même effet peut ensuite être lié, en plus du coup de base du combo, à l’esquive ou à l’attaque magique. Cela signifie que, une fois que l’on a commencé à accumuler les améliorations, chaque touche peut déclencher un élément différent. De nouveau, tout cela nous a rappelé le mode Survie de Streets of Rage 4 qui était déjà très passionnant et bien pensé.

Des chemins différents, des histoires différentes 🛤️

La structure de roguelite ne ressort évidemment pas seulement dans la possibilité de construire un build du personnage tout au long de la partie, mais aussi dans les améliorations dont il est possible de bénéficier dans le hub principal. Il n’est pas nécessaire d’entrer trop dans les détails, car les fans du genre connaissent parfaitement ces mécanismes, mais sachez que chaque mort nous attribue un score avec lequel on peut ensuite augmenter les statistiques, les compétences et les dotations initiales. Tout est très fluide et naturel. Plus intéressant est en revanche le fait que la structure récursive du jeu nous contraint à chaque fois à choisir le parcours à l’intérieur de la carte du royaume, et nous permet d’avancer de manière différente en revenant peut-être parler avec des personnages qui nous ont confié des missions secondaires que nous avons entre-temps résolues. En passant une deuxième fois par les mêmes zones, il peut même arriver de trouver ouverte une porte qui était fermée précédemment, parce que dans une branche alternative de la carte nous avons trouvé la clé, ou quelqu’un capable de la forcer. 🔑

Cela permet à la deuxième, à la troisième ou à la quatrième fois de découvrir de nouveaux passages secrets, des bifurcations de la carte qui arrivent à des points d’intérêt cachés, de combattre des boss secondaires et d’obtenir des récompenses spéciales. Dans la démo, par exemple, nous avons débloqué un troisième personnage sélectionnable en explorant bien et en revenant répéter le parcours un certain nombre de fois. Il s’agit de Cider, une sorte de voleuse ninja très agile, de loin plus rapide que les autres héros. 🥷

Entre Golden Axe et Astérix ⚔️

Impossible de ne pas citer le fait que, dès le premier regard, Absolum conquiert avec sa direction artistique. Le mérite en revient au studio Supermonks, qui a réalisé tout l’aspect graphique et les animations, en prenant certainement comme référence le classique Golden Axe, mais en virant ensuite vers un style plus coloré et cartoon. D’après les dires des développeurs, les sources d’inspiration les plus importantes sont Mike Mignola, Andrew MacLean et puis aussi la bande dessinée européenne de Christophe Blanc et Albert Uderzo, le dessinateur d’Astérix et Obélix. Le résultat est un monde vibrant et original, avec une maîtrise des animations qui souligne parfaitement chaque coup des personnages. 🎨

Enfin, nous voulons signaler la possibilité d’affronter la démo aussi à deux joueurs, soit en mode coopération locale, soit en ligne. Il est possible de chercher un partenaire aussi par le biais du matchmaking auprès du hub central. Une éventualité très appréciée, bien que peut-être elle découvre le flanc au seul aspect qui nous a laissés un peu perplexes de la démo. En effet, si nous devions vraiment trouver un défaut à ces deux heures que nous avons passées en compagnie d’Absolum, ce serait le niveau de difficulté plus doux que ce à quoi nous nous serions attendus. Habituellement, dans les roguelites, les premières tentatives échouent toujours, au moins jusqu’à ce que les premières améliorations permettent de tenir tête aux ennemis, dans ce cas au contraire nous avons réussi à atteindre la fin de la démo pratiquement tout de suite. De plus, dans certaines situations, nous avons vaincu des boss sans subir de dégâts, en exploitant le système de parade et de rupture de la garde et en abusant un peu trop des juggles. À deux joueurs, nous imaginons que cela puisse devenir un véritable match de volley-ball. 🏐

Lo avrete capito: Absolum ci ha colpiti in pieno volto, senza pietà. La demo è ricca e solida, capace di lasciar intuire il livello di eccellenza raggiunto da Guard Crush Games e da Dotemu, specialmente sul fronte del gameplay. Qualche piccolo dubbio resta sulla struttura roguelite, in particolare per quanto riguarda il bilanciamento della difficoltà che ci è sembrata tarata verso il basso, ma è una questione che si risolve con poco e che non intacca la goduria di un sistema che riesce a essere classico e fresco allo stesso tempo.

Vous l’aurez compris : Absolum nous a frappés en plein visage, sans pitié. La démo est riche et solide, capable de laisser entrevoir le niveau d’excellence atteint par Guard Crush Games et Dotemu, notamment en termes de gameplay. Quelques petits doutes subsistent quant à la structure roguelite, en particulier en ce qui concerne l’équilibre de la difficulté qui nous a semblé orienté vers le bas, mais c’est un problème qui se résout avec peu et qui n’affecte pas la jouissance d’un système qui parvient à être classique et frais à la fois.

CERTEZZE

Points Positifs ✅

  • Animazioni fluide, stile straordinario
  • Animations fluides, style extraordinaire
  • Un picchiaduro a scorrimento orizzontale davvero eccezionale
  • Un beat’em up horizontal vraiment exceptionnel
  • Tante strade nella mappa che portano a esiti differenti
  • De nombreux chemins sur la carte qui mènent à des résultats différents

DUBBI

Points à Améliorer 🤔

  • Ci sembra un po’ troppo facile, va bilanciato meglio
  • Cela nous semble un peu trop facile, il faut mieux l’équilibrer
  • Sono previsti quattro personaggi, forse un po’ pochi?
  • Quatre personnages sont prévus, peut-être un peu peu ?
  • Nella demo i power up non sono molti, ce ne saranno altri?
  • Dans la démo, il n’y a pas beaucoup de power-ups, y en aura-t-il d’autres ?

Auteur/autrice

  • portrait Franck rédacteur laportedesjeux.fr

    Je suis un rédacteur passionné de jeux vidéo et de jeux de rôle, avec un œil affûté pour les mécaniques de gameplay, les univers immersifs et les scénarios bien ficelés. Curieux, rigoureux et créatif, j'aime décortiquer chaque jeu pour en révéler les subtilités, qu’il s’agisse de blockbusters AAA ou de pépites indépendantes. Je tente d'avoir une plume dynamique et accessible qui s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux joueurs chevronnés.

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